De style libre, fluide, l’oeuvre est très chantante, basée sur l’égalité de durée des croches. La structure des 5 premières notes revient souvent et est un élément d’unité. A l’origine, cette pièce fait partie d’un cycle de 22 préludes pour piano (aussi étrange que cela puisse paraître...) destinés à apprendre la modalité (dès l’introduction des ténors, on remarque que cet alleluia est basé sur le mode dorien). Pour la petite histoire, ce prélude est intitulé (dans la suite complète pour piano) “Alleluia de Sénanque”.Bruno GOUSSET, né en 1958, compose dès l’âge de 11 ans. Abordant un cursus de musicologie à la Sorbonne, il a entrepris conjointement l’étude du piano avec Florencia Raitzin, ce qui l’amena à accompagner des ensembles vocaux (Choeurs de l’Orchestre de Paris, de Cologne, La Chapelle Royale, Choeurs de Radio-France, Chorale Franco-Allemande de Paris...) Chef de chant au Théâtre du Châtelet entre 1987 et 2000, assistant dans la classe de direction d’orchestre de l’Ecole Normale de Paris, il n’en poursuit pas moins ses activités de compositeur.