Un des tout premiers motets édités au début du 16ème siècle (à Venise en 1503 chez Petrucci) qui est cité plusieurs fois dans les traités comme un très bel exemple de l’art du contrepoint (cf. Dodecachordon de Glaréan). En effet les sections à deux voix sont reprises littéralement dans les deux premières parties avec un texte différent et l’ajout d’une troisième voix. On connaissait jusqu’alors dans les éditions chorales la seule prima pars. Ici, la partition complète de ce motet de la passion permet de saisir dans sa réelle structure l’alternance entre l’écriture à 2 et à 3 voix ainsi que la reprise d’éléments thématiques entre la secunda et tertia pars.