Juan Vasquez suit les mêmes schémas littéraires et musicaux dans l’écriture des romances et villancicos, s’inspirant ici du symbolisme de la poésie populaire avec “l’eau citronnée”, les agrumes étant considérés comme aphrodisiaques à cette époque et “l’eau citronnée” plus particulièrement abortive. Cette poésie sera l’objet d’un grand nombre de versions musicales polyphoniques, faisant de son timbre une des mélodies les plus en vogue dans l’Espagne du 16e siècle. On veillera soigneusement, par un tempo retenu, à retrouver cette tristesse indicible qu’a si bien su traduire picturalement Le Greco dans les yeux de ses personnages.