Cette pièce a cappella évoque l’automne, le temps qui passe, les souvenirs qui s’égrènent et plus largement l’absence de l’être-aimé défunt. Son sous-titre « madrigal à quatre voix » est un hommage à la musique de la Renaissance, dont Saint-Saëns était un fervent défenseur. L’écriture musicale en imitation, pleine de « madrigalismes » (lignes descendantes des voix comme les feuilles qui tombent) font de cette pièce une belle œuvre post-romantique.