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Die capelle

Die capelle

(Code: A112200044)
Les deux volumes des "Romances" pour voix de femmes ont été écrits du 17 au 22 mars 1849 à Dresde (op. 69 et op. 91, le N° 6 de l'op. 91 ayant été rajouté en août de la même année). Les premiers mois de l'année 1849 ont d'ailleurs permis à Schumann de composer de nombreuses oeuvres, dont les "Romances et Ballades" pour choeur mixte (opp. 67, 75). N'ayant aucune fonction officielle pendant son séjour à Dresde, Schumann put se consacrer entièrement à la composition ; ses loisirs lui ont permis de diriger un choeur d'hommes en 1847 et un choeur mixte en 1848. "Die Capelle" : le dialogue s'établit entre les voix intermédiaires, sopranos 1 et altos 1, sopranos 2 et altos graves à la quarte. D'abord en Fa Majeur, le canon se déroule et se résoud en sol mineur et Do Majeur. Repris sans changement à 3 reprises, à la mesure 33 il s'affirme à 4 voix, – à partir de "Hirtenknabe" – délaissant un moment les délicats entre lacs polyphoniques. La coda conclue simplement ce beau canon, murmuré sur le ton de la confidence sans exclure cependant une certaine progression dramatique qui devra être exprimée dans un phrasé soigné et expressif. L'accompagnement pianistique, en égrénant quelques accords simples ou en doublant les voix, plante le décor et souligne le caractère à la fois tourmenté et grave de la pièce.
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Les deux volumes des "Romances" pour voix de femmes ont été écrits du 17 au 22 mars 1849 à Dresde (op. 69 et op. 91, le N° 6 de l'op. 91 ayant été rajouté en août de la même année). Les premiers mois de l'année 1849 ont d'ailleurs permis à Schumann de composer de nombreuses oeuvres, dont les "Romances et Ballades" pour choeur mixte (opp. 67, 75). N'ayant aucune fonction officielle pendant son séjour à Dresde, Schumann put se consacrer entièrement à la composition ; ses loisirs lui ont permis de diriger un choeur d'hommes en 1847 et un choeur mixte en 1848. "Die Capelle" : le dialogue s'établit entre les voix intermédiaires, sopranos 1 et altos 1, sopranos 2 et altos graves à la quarte. D'abord en Fa Majeur, le canon se déroule et se résoud en sol mineur et Do Majeur. Repris sans changement à 3 reprises, à la mesure 33 il s'affirme à 4 voix, – à partir de "Hirtenknabe" – délaissant un moment les délicats entre lacs polyphoniques. La coda conclue simplement ce beau canon, murmuré sur le ton de la confidence sans exclure cependant une certaine progression dramatique qui devra être exprimée dans un phrasé soigné et expressif. L'accompagnement pianistique, en égrénant quelques accords simples ou en doublant les voix, plante le décor et souligne le caractère à la fois tourmenté et grave de la pièce.