Ce texte liturgique traditionnel juxtaposant deux versets tirés de l’Ancien et du Nouveau Testament aura la faveur des musiciens pendant les périodes Renaissance et baroque. Gallus (cf. ACJ n°6063), Monteverdi, Marenzio et tant d’autres le mettent en musique pour des textures allant des voix solistes au double-choeur à 8 voix. Ici T. L. de Vittoria en propose une version pour « quatre voix pareilles » (voces equales) en deux parties respectant au début de chacune d’entre elles le symbolisme du « deux » et du « trois ».
Une pièce très mélodique pour toutes les voix dans laquelle nous retrouvons le goût de Vittoria pour l’écriture en imitation ainsi que la douceur ineffable de ses harmonies.