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Fleurs

Fleurs

(Code: A110400193)

Une musique qui n’est pas d’un abord facile et est réservée à des groupes ayant déjà une bonne expérience chorale. Cette partition a été composée pour un examen (de déchiffrage) d’entrée au Choeur de Radio-France. Roger Calmel n’a pas utilisé tout le poème (peu long en l’occurrence) mais uniquement les fragments les plus caractéristiques. Ce poème a été très commenté ; plusieurs interprétations ont été proposées – il en est de même pour nombre d’autres oeuvres des “Illuminations” difficiles d’approche. Il y a dans ce texte à la fois une transposition très “rimbaldienne” et la suggestion d’un monde féerique, éclatant, plus beau que l’univers réel. Cela pourrait évoquer tout simplement l’univers du théâtre (on connaît son importance dans l’univers féerique de Rimbaud) : “le spectacle pourrait être vu d’un gradin d’or, dans une salle chatoyante ornée de cordons de soie, aux sièges garnis de velours, et où les lustres peuvent figurer des disques de cristal”. Ainsi transposée par Rimbaud, la réalité apparaît comme une véritable illumination.

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Une musique qui n’est pas d’un abord facile et est réservée à des groupes ayant déjà une bonne expérience chorale. Cette partition a été composée pour un examen (de déchiffrage) d’entrée au Choeur de Radio-France. Roger Calmel n’a pas utilisé tout le poème (peu long en l’occurrence) mais uniquement les fragments les plus caractéristiques. Ce poème a été très commenté ; plusieurs interprétations ont été proposées – il en est de même pour nombre d’autres oeuvres des “Illuminations” difficiles d’approche. Il y a dans ce texte à la fois une transposition très “rimbaldienne” et la suggestion d’un monde féerique, éclatant, plus beau que l’univers réel. Cela pourrait évoquer tout simplement l’univers du théâtre (on connaît son importance dans l’univers féerique de Rimbaud) : “le spectacle pourrait être vu d’un gradin d’or, dans une salle chatoyante ornée de cordons de soie, aux sièges garnis de velours, et où les lustres peuvent figurer des disques de cristal”. Ainsi transposée par Rimbaud, la réalité apparaît comme une véritable illumination.