Publié en 1601 pour quatre voix mixtes et ici transposé pour quatre voix d’enfants ou de femmes, ce court motet de Hassler illustre bien l’influence musicale qu’a eu l’Italie, en fin de siècle, sur la production du compositeur. Hormis l’imitation entre les quatre voix aux mesures 8-9, les phrases courtes permettent d’opposer un discours interne entre les trois voix graves et celle du dessus ou de privilégier des couleurs différentes par des textures différentes (répétition du Qui vivis et regnas, mesures 13-16). L’entrain manifeste de cette pièce est marquée par le ternaire de la formule doxologique finale qui privilégie la compréhension du texte demandée par les tenants de la Contre-Réforme
