Chanson populaire de Bourgogne (Santenay, 17e/18e siècle).Maurice Emmanuel l’a recensée sous le titre “Guillenlé, bia Guillenlé” avec paroles en patois et en adaptation française moderne. Type de chanson modale (UT défectif) : la mélodie tient tout entière dans la quinte modale. Elle a été recueillie à Santenay, village de la vallée de la Dheune – sud-ouest de Beaune. C’est une chanson de quête du Jour de l’An qu’on chantait à la porte de chaque maison. “Guillenlé” est probablement un mot dérivé du “Gui l’an neuf” que l’on trouve dans de nombreuses provinces.Saint Batholmé est saint Barthélemy, le guérisseur des malades. Le sens de la dernière partie de cette chanson paraît être : nous gaspillerons vos aumônes aussi souvent qu’il y aura des feuilles (d’arbre) sur le jonc, c’est-à-dire : jamais.Convient à toutes les chorales.