Chanson redécouverte dans les années 1960 par Yves Giraud qui avait ajouté alors d’autres couplets de son cru, revoici dans une nouvelle édition une des pièces emblématiques de la chanson de la première moitié du XVIème siècle. Une écriture simple à quatre voix qui se répondent deux par deux, un texte court d’origine populaire en sont les principaux ingrédients. Le côté alerte de la chanson avec son interjection initiale est alors souligné par ce bref appel de fanfare en imitation successive à toutes les voix. Le thème littéraire est un des nombreux marroniers de l’époque : l’attirance manifeste d’un jeune homme pour une jeune bergère, ce que d’aucuns ont appelé « avoir la puce en l’oreille ».