Avec sa polyphonie simple et privilégiant l’écriture verticale par accord, Il me suffit de tous mes meaulx (ou maux) de Claudin de Sermisy esttout à fait représentative de la chanson parisienne florissante au milieu du XVIe siècle. Le huitain octosyllabique est clairement mis en musique. En effet, les phrases musicales se limitent à un vers, séparées aux quatre voix par une figure de silence. L’apprentissage est donc grandement facilité par ce “prédécoupage” dont il faudra reconstruire toute l’unité lors de l’interprétation.