On ne connaît qu’une seule publication musicale de ce madrigaliste anglais (date de naissance inconnue, mort en 1608), le recueil “Conzonets to Three Voyces”, paru à Londres en 1608. Apparemment les polyphonies que contient ce recueil auraient été composées pour les quatre fils du dédicataire : Edward Bacon. Youll semble avoir subi l’influence des oeuvres à 3 voix de Morley, publiées quinze ans avant son propre recueil.Cette canzonnette est donc représentative de l’école anglaise élizabéthaine. L’emploi des “Fa la la” permet à Henri Youll de développer la réponse, l’écho de la cellule rythmique “noire, deux croches” à toutes les voix. Cette onomatopée si employée par ailleurs dans la littérature occidentale illustre ici, outre la gaieté du mois de mai, le texte même de la pièce “Redoubling echoes sweetly”. A chanter donc “sweetly”...