C’est la profondeur poétique du texte de l’invocation qui a inspiré à Haydn cette fervente petite partition. Qu’on en juge d’après l’adaptation française de Bernard Lallement, peu éloignée de la traduction littérale du texte allemand, reflétant lui-même l'invocation chinoise : « Je voudrais être la coupe d’eau fraîche calmant les soifs brûlantes,... le cristal éveillant l’Homme de sa surdité,... le flambeau le sortant de son obscurité ! ».