Cette chanson de Gilbert Bécaud appartient au patrimoine qui a traversé le temps. La rigueur de la pulsation de la basse assurera l'impression de “grosse valse”. On insistera donc moins sur cet aspect rythmé au niveau de la mélodie. Celle-ci passe à tous les pupitres et il faut veiller à ce qu'elle ne soit pas couverte par le contre-chant, surtout quand il est confié au soprano. L'intermède en forme de tyrolienne gagnera en efficacité si le texte parlé par un soliste homme est réservé à la deuxième strophe. La chanson est très descriptive, avec des ambiances diverses qu'on a intérêt à mettre en valeur.
