Guy Lafarge (1904-1990), élève du Conservatoire de Bordeaux et de l’École des Travaux Publics, se découvre très tôt une passion pour la musique et tout particulièrement pour l’opérette. Au lendemain de la guerre, il se consacre à la chanson et remporte dans ce domaine ses plus grands succès : Le p’tit cousin (1946, Jacqueline Picard), Les jeunes filles de bonne famille (1947, Jacques Hélian), Le petit Rat (1948, Suzy Solidor), La Seine sur des paroles de Flavien Monod (1948, JacquelineFrançois, Prix Deauville de la chanson). À partir de 1950 il revient à l’opérette. La belle Arabelle, écrite sur un livret de Marc Carb et Francis Blanche pour les Frères Jacques, remporte un grand succès en 1956. Musicien habile, son style tout en élégance et distinction s’inscrit parfois dans la lignée de Messager et Louis Beydts.
