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Le papillon

Le papillon

(Code: A110410048)

Texte Alphonse de Lamartine, musique Florian Gougne.
Durée : 2'45'' environ
Issu des Nouvelles Méditations de Lamartine, ce court texte de dix alexandrins célèbre le destin évanescent d’un papillon. Avec un équilibre autant spiritualiste que charnel, le poète dessine la trajectoire de vie de cet insecte aussi familier que fascinant ; de sa naissance symbolique dans un réel toujours animé jusque dans une volupté toute céleste, quasi extatique. Créée à l’occasion de la finale du concours de composition du festival Eufonia 2019 à Bordeaux, cette partition fut tenue de respecter certaines consignes : 4 voix mixtes sans division, ambitus confortable, durée courte (moins de 3 minutes). Était donc laissée à la libre appréciation du compositeur la mise en musique du texte. Explications.
La forme du poème lui-même ressemble à la vie d’un papillon : courte, sans pause. Articulé en deux phrases (l’une de 7 alexandrins et l’autre de 3) le texte propose deux aspirations, subtilement entremêlées. La première, volontiers descriptive, faisant acte du « destin enchanté» réservé au petit insecte. Naître et mourir, s’enivrer, être balancé de fleur en fleur, s’envoler, explorer sans approfondir, se laisser porter par un ciel azur, un parfum, par tous ce que la nature et la vie offrent de plaisirs opportuns. Peut-être ici trouverons-nous l’illustration et la définition magnifiée du verbe papillonner.
L’indépendance mélodique et rythmique des pupitres ainsi que les appuis mobiles de l’harmonie sont mis en contraste avec la seconde partie. Plus courte, toute en homorythmie, quasi déclamée, elle invite l’auditeur au cœur du message que porte la poésie.

On ne sait finalement d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi du papillon, toujours en mouvements, imprévisible, et fascinant de fragilité et de beauté toute éphémère ; l’image de la « rose » du premier vers est bien choisie par le poète. Ayant déjoué quelques pièges harmoniques, c’est une partition tout à fait accessible ; tant au niveau mélodique (pentatonisme, modalité) que rythmique. Vous serez peut-être surpris par la métrique mouvante et irrégulière, mais gardez à l’esprit qu’elle se rapproche de la prosodie du poème de Lamartine. En le déclamant, vous entendrez la mélodie suivre les accents du texte. Restera au chef de chœur de conduire librement ce texte et d’en emporter la course versatile vers une délicate volupté.
Florian Gougne

Cette oeuvre a remporté le prix du public, le prix de la SACEM et le 1er prix du jury. Toutes nos félicitations, Florian !

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Texte Alphonse de Lamartine, musique Florian Gougne.
Durée : 2'45'' environ
Issu des Nouvelles Méditations de Lamartine, ce court texte de dix alexandrins célèbre le destin évanescent d’un papillon. Avec un équilibre autant spiritualiste que charnel, le poète dessine la trajectoire de vie de cet insecte aussi familier que fascinant ; de sa naissance symbolique dans un réel toujours animé jusque dans une volupté toute céleste, quasi extatique. Créée à l’occasion de la finale du concours de composition du festival Eufonia 2019 à Bordeaux, cette partition fut tenue de respecter certaines consignes : 4 voix mixtes sans division, ambitus confortable, durée courte (moins de 3 minutes). Était donc laissée à la libre appréciation du compositeur la mise en musique du texte. Explications.
La forme du poème lui-même ressemble à la vie d’un papillon : courte, sans pause. Articulé en deux phrases (l’une de 7 alexandrins et l’autre de 3) le texte propose deux aspirations, subtilement entremêlées. La première, volontiers descriptive, faisant acte du « destin enchanté» réservé au petit insecte. Naître et mourir, s’enivrer, être balancé de fleur en fleur, s’envoler, explorer sans approfondir, se laisser porter par un ciel azur, un parfum, par tous ce que la nature et la vie offrent de plaisirs opportuns. Peut-être ici trouverons-nous l’illustration et la définition magnifiée du verbe papillonner.
L’indépendance mélodique et rythmique des pupitres ainsi que les appuis mobiles de l’harmonie sont mis en contraste avec la seconde partie. Plus courte, toute en homorythmie, quasi déclamée, elle invite l’auditeur au cœur du message que porte la poésie.
On ne sait finalement d’où il vient ni où il va. Il en est ainsi du papillon, toujours en mouvements, imprévisible, et fascinant de fragilité et de beauté toute éphémère ; l’image de la « rose » du premier vers est bien choisie par le poète. Ayant déjoué quelques pièges harmoniques, c’est une partition tout à fait accessible ; tant au niveau mélodique (pentatonisme, modalité) que rythmique. Vous serez peut-être surpris par la métrique mouvante et irrégulière, mais gardez à l’esprit qu’elle se rapproche de la prosodie du poème de Lamartine. En le déclamant, vous entendrez la mélodie suivre les accents du texte. Restera au chef de chœur de conduire librement ce texte et d’en emporter la course versatile vers une délicate volupté.
Florian Gougne
Cette oeuvre a remporté le prix du public, le prix de la SACEM et le 1er prix du jury. Toutes nos félicitations, Florian !