Cette pièce fait alterner un effectif à 2 puis 3 voix en fonction du sentiment poétique : la brise, la source, le murmure des oiseaux au début et le soleil qui rayonne et ralentit le pas (partie centrale). Cette œuvre est pleine du charme suranné du 19e siècle et consacre Léo Delibes comme un « passeur » entre Charles Gounod et Gabriel Fauré. Léo DELIBES (1836-1891) : on connaît le ballet Coppélia et l’opéra Lakmé et c’est à peu près tout si on ne pousse pas plus loin les investigations. En cherchant un peu plus, on rencontre un compositeur passionné par la voix, qui, aidé par Offenbach, son contemporain, va s’essayer à des compositions légères : Le serpent à plumes, La cour du Roi Pétaud, Monsieur de Bonne Étoile, mais sans grand succès. Chef des chœurs de l’Opéra de Paris, il est en contact avec Édouard LALO, Adolphe ADAM, et crée comme compositeur un nouveau genre, le ballet symphonique (Coppélia), qui va influencer la composition de la musique de ballet en Europe (Tchaïkowsky en particulier).