Pièce a cappella en parlé-rythmé pour ensembles vocaux à quatre voix égales ou mixtes intégrant des gestes avec les mains - Texte : Louise Michel, d’après un conte canaque - Texte onomatopéique et musique : Mirtha Pozzi - Illustrations des gestes : Denis Bourdaud
Durée d'exécution (variable selon les choix d'interprétation) : environ 4 minutes
Dans les écrits de Louise Michel, c’est le caractère poétique des légendes canaques qui nous attire et nous enrichit. Ces récits sont inspirés du rapport de la population canaque à la nature : plantes, animaux, houles, cyclones, océans…
Dans le traitement musical de la pièce, le souffle intervient aussi en tant que son, il est exprimé par des onomatopées parfois imaginaires, « des mots qui font du bruit ».
Le texte, de caractère assez énigmatique et mystérieux, est mis en rythme en privilégiant l’élan dans le jeu collectif. Des gestes avec les mains et des mouvements de doigts viennent souligner certains sons et intensifier le dynamisme de l’ensemble. Des pistes pour une « improvisation préméditée » optionnelle sont proposées en utilisant le matériel musical de la pièce.
Avec Les souffles, les chanteurs sont invités à exprimer le plaisir de transmettre au public l’univers canaque d’une grande poésie.
Notes pour la structure et l’interprétation :
Cette pièce en parlé-rythmé doit s’interpréter en s’appuyant sur l’intonation de la langue française, surtout en ce qui concerne le ton interrogatif ou affirmatif. Les « H » doivent être sonores, comme en anglais. La notation sur la portée indique des hauteurs relatives et indéterminées, comme c’est l’usage dans l’écriture pour la percussion.
Notes pour la réalisation des gestes :
Les gestes qui accompagnent les onomatopées sont décrits sur la partition et illustrés. Ils interviennent à partir de l’Intro. Il est nécessaire de travailler sur la justesse gestuelle de l’ensemble (les départs, les arrivés, les inclinaisons dans l’espace…). Le son et le geste doivent commencer et s’arrêter au même moment. L’unité se trouvera dans la pratique du jeu collectif.
Structure de la pièce :
Une polyrythmie est créée avec les quatre groupes qui font circuler le texte mis en rythme. Les groupes dialoguent, font des échanges, jouent à l’unisson ou superposent le texte à des onomatopées… Les onomatopées se jouent dans toute la pièce et s’accompagnent parfois avec des gestes qui amplifient ou « dessinent » le parcours du son (glissandos, crescendos…).
