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Madonna, iov'am'e taccio

Madonna, iov'am'e taccio

(Code: A111309148)
Source : Delli madrigalli a tre voci, Venise L’écriture polyphonique du madrigal ne s’est pas limitée aux livres à 4 ou 5 voix. Elle s’est beaucoup déclinée à trois voix et dans toutes les distributions vocales possibles. Constanzo Festa (orthographe réelle trouvée dans le manuscrit mais que la plupart des dictionnaires orthographient : Costanzo), qu’il ne faut pas confondre avec son contemporain Sebastiano Festa, en publie plusieurs séries. Comme ceux de Jacques Arcadelt davantage chantés aujourd’hui, ces madrigaux conservent une écriture en imitation mais qui permet au texte de se développer dans des phrases courtes, avec une imprégnation mélodique à toutes les voix. Les cadences, bien délimitées à la fin de chaque vers, des accents musicaux en phase avec la syntaxe poétique, une homorythmie fréquente aux trois voix renforcent cette préoccupation humaniste accordée d’abord au texte, à sa compréhension. Madonna io v’am’ e taccio est donc tout à fait représentatif de cette génération musicale de la première moitié du 16e siècle. Notre édition se fonde sur le manuscrit lui-même et évite, par conséquent, de moderniser le texte. Les élisions sont fréquentes : v’am’ pour v’amo ; Che tant’è foc’ in me pour Che tant’ è foco in me ; honore pour onore (bien entendu, “honore” est introuvable dans un dictionnaire... Il en était de même de l’orthographe “libre” à l’époque de la Renaissance pour le français ; les exemples sont abondants pour nous éviter d’en citer).
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Source : Delli madrigalli a tre voci, Venise L’écriture polyphonique du madrigal ne s’est pas limitée aux livres à 4 ou 5 voix. Elle s’est beaucoup déclinée à trois voix et dans toutes les distributions vocales possibles. Constanzo Festa (orthographe réelle trouvée dans le manuscrit mais que la plupart des dictionnaires orthographient : Costanzo), qu’il ne faut pas confondre avec son contemporain Sebastiano Festa, en publie plusieurs séries. Comme ceux de Jacques Arcadelt davantage chantés aujourd’hui, ces madrigaux conservent une écriture en imitation mais qui permet au texte de se développer dans des phrases courtes, avec une imprégnation mélodique à toutes les voix. Les cadences, bien délimitées à la fin de chaque vers, des accents musicaux en phase avec la syntaxe poétique, une homorythmie fréquente aux trois voix renforcent cette préoccupation humaniste accordée d’abord au texte, à sa compréhension. Madonna io v’am’ e taccio est donc tout à fait représentatif de cette génération musicale de la première moitié du 16e siècle. Notre édition se fonde sur le manuscrit lui-même et évite, par conséquent, de moderniser le texte. Les élisions sont fréquentes : v’am’ pour v’amo ; Che tant’è foc’ in me pour Che tant’ è foco in me ; honore pour onore (bien entendu, “honore” est introuvable dans un dictionnaire... Il en était de même de l’orthographe “libre” à l’époque de la Renaissance pour le français ; les exemples sont abondants pour nous éviter d’en citer).