Oeuvre chorale abordable par toutes les formations, qui fait partie des 5 pièces de l’Opus 55 écrit en 1846 : 1. Das Hochlandmädchen, 2. Zahnweh, 3. Mich zieht es... 4. Die gute, alte Zeit, 5. Hochlandbursch (pour double choeur). Robert Schumann a utilisé les adaptations allemandes des poèmes de Robert Burns (1759-1796), véritable héros national de l’Ecosse. Ses poèmes sont écrits en écossais (gaëlique), considéré alors comme la langue des pauvres, alors que l’anglais se répandait en Ecosse. Il allait ainsi à contre-courant et a encouragé les Ecossais à défendre leur identité culturelle. Mort à 37 ans, il est Le poète écossais. Ses compatriotes lui attribuent les qualificatifs de poète laboureur, de poète patriote, de libertin, de révolutionnaire, de féministe, de poète de la vie écossaise, etc. Les Ecossais le fêtent le 25 janvier (anniversaire de sa naissance) à grand renfort de Haggis, des tatties (pommes de terre en purée) et des neeps (navets en purée). On y récite ses poèmes, on danse sur des airs traditionnels, ceci entre deux rasades de whisky... Les 5 Lieder op. 55 de Robert Schumann ainsi que les 5 Gesänge op. 59 datent de ses premières années de composition dans ce genre (1846) ; ces pièces chorales ont été écrites pour le Liederkranz de Mendelssohn àLeipzig ; on y décèle déjà un contraste saisissant entre des pièces très simples de style populaire et d’autres de style expressif et de caractère puissant.