Pardon Mozart de Dominique Plénat :
Imiter Mozart ? C'est impossible.
Dans cette fantaisie qu'il a composée à l'intention de la chorale qu'il dirige depuis longtemps, Dominique Plénat n'y parvient pas, évidemment. Il l'avoue sans détour et même s'en amuse.
Ses rimes répétitives à dessein, se moquent avec plaisir du ridicule de cet échec inévitable et complètement assumé.
Il s'agit d'une courte pièce, pour quatre voix mixtes, plutôt facile d'accès dont l’atmosphère enjouée et festive suscite l'intérêt des chanteurs lors du déchiffrage et facilite donc la répétition. Elle constituera un vrai moment de bonne humeur au programme du concert.
Un rôle particulier est confié aux basses qui doivent faire preuve d'agilité et de précision dans l'articulation. Les autres voix, plus linéaires, se superposent dans une harmonie très classique.
Aurait-on pu dire « mozartienne » ?
Vu ce qui précède, rien n'est moins sûr.
Harmonisé pour 4 voix mixtes a cappella