Les délicieuses dissonances, typiques du style de Claudio Monteverdi ne sont pas à considérer uniquement comme l’expression d’un tourment amoureux mais aussi comme celui d’une écriture raffinée. Aussi, tout en respectant la diction, il faudra garder le caractère ternaire, assez allant dans la première partie, rompu en son milieu, par ce cri magnifique “Ahi Stella”. La deuxième partie binaire, priviligiera par ce contraste la complicité entre les trois voix et donne un exemple de l’humour du compositeur italien mais aussi de la notion d’écho dont il était familier à Mantoue ou à San Marco. Pour tous les groupes.