La collaboration entre poètes et musiciens sera explicite dès 1570 avec la création de l’Académie de Poésie et de Musique animée par le poète Jean Antoine de Baïf et le musicien Thibault de Courville. Les oeuvres de Claude le Jeune sont les derniers fruits de ce siècle adaptant la mesure des vers français à celle des grecs et des latins, incorporant également les dernières recherches sur le chromatisme : c’est le cas avec Qu’est devenu ce bel oeil, une de ses chansons « mesurées à l’antique ». L’écriture musicale évolue au point que, dans sa soumission au texte poétique, les barres marquées ne servent qu’à mesurer le vers, la pulsation restant invariablement à la blanche.