L'auteur du Regina coeli est inconnu même si une tradition l'attribue au Pape Saint Grégoire qui en aurait entendu les trois premiers versets chantés par des anges au cours d'une procession d'intercession alors qu'une épidémie de peste sévissait à Rome. Il aurait lui-même imaginé le dernier verset : « Priez Dieu pour nous ».
Il s'agit en tout cas de la plus récente des antiennes mariales. Encore chantée aujourd'hui sous sa forme simple pendant le temps pascal, elle a inspiré un très grand nombre de compositeurs.
Dans la version que propose Dominique Plénat, la mélodie grégorienne du 6ème ton est confiée à la voix de soprano tandis que le traitement polyphonique des Alleluia s'inspire de l'atmosphère priante des liturgies orthodoxes.
Résolument simple et sans difficulté d'intonation, l'harmonie s'entend immédiatement et crée d'emblée le sentiment de plénitude et de joie propre à cette antienne.
Le respect des nuances indiquées et une attention particulière à l'accentuation des mots latins sont à privilégier lors de l'interprétation.