Ce délicieux texte anonyme se retrouve varié dans d’autres chansons de cette inépuisable veine rabelaisienne, la “tente” devenant “couverture” mais le propos restant identique ! C’est donc avec une grande tonicité que Clément Janequin trousse cette version polyphonique dans laquelle le texte est répété à loisir afin d’en favoriser le jeu de séduction entre les différentes voix. Récréative, extériorisée, cette chanson est exemplaire de la chanson parisienne dans laquelle la simplicité d’écriture permet ainsi un divertissement plus immédiat pour les chanteurs, le plaisir étant autant de chanter ensemble que de dire un texte par musique interposée.