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Stabat Mater - Kodaly

Stabat Mater - Kodaly

(Code: A110805010)

Au IXème siècle, il y avait eu prolifération de "séquences", expédients mémo techniques facilitant le chant des longs mélismes des Alleluia ; le Concile de Trente en a limité l'usage en n'en conservant que quatre. Le Missale Romanum de 1570 ne cite donc que les séquences Lauda Sion, Dies irae, Victimae paschali et Veni Sancte Spiritus. Le "Stabat Mater", en tant que "séquence" n'est entrée dans la liturgie romaine qu'en 1727 ; on le chante le 15 septembre, fête des 7 Douleurs de la Bienheureuse Vierge Marie. Le même texte a servi pour l'«hymne» bien connue que chant(ai)ent surtout les fidèles entre les stations du chemin de croix, le vendredi saint, mélodie qui fut reprise, en particulier, par Liszt dans Christus puis la Via Crucis. Le texte lui-même serait dû à Jacopone de Todi (décédé en 1306) et la mélodie (6ème mode) pourrait lui être contemporaine. De nombreux compositeurs ont écrit des "Stabat Mater", le premier semblant être celui de Josquin des Prés (motet à 5 voix) sur une chanson profane de Binchois. Kodaly a réalisé une courte polyphonie strophique en n'indiquant d'ailleurs que les trois premières strophes de trois vers (sur les vingt que compte la séquence), et ne s'inspirant nullement de l'hymne originale ni de la séquence de Dom Fonteine (vers 1850). Ce faisant, il a réussi un petit joyau polyphonique sans difficultés et très expressif.

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Au IXème siècle, il y avait eu prolifération de "séquences", expédients mémo techniques facilitant le chant des longs mélismes des Alleluia ; le Concile de Trente en a limité l'usage en n'en conservant que quatre. Le Missale Romanum de 1570 ne cite donc que les séquences Lauda Sion, Dies irae, Victimae paschali et Veni Sancte Spiritus. Le "Stabat Mater", en tant que "séquence" n'est entrée dans la liturgie romaine qu'en 1727 ; on le chante le 15 septembre, fête des 7 Douleurs de la Bienheureuse Vierge Marie. Le même texte a servi pour l'«hymne» bien connue que chant(ai)ent surtout les fidèles entre les stations du chemin de croix, le vendredi saint, mélodie qui fut reprise, en particulier, par Liszt dans Christus puis la Via Crucis. Le texte lui-même serait dû à Jacopone de Todi (décédé en 1306) et la mélodie (6ème mode) pourrait lui être contemporaine. De nombreux compositeurs ont écrit des "Stabat Mater", le premier semblant être celui de Josquin des Prés (motet à 5 voix) sur une chanson profane de Binchois. Kodaly a réalisé une courte polyphonie strophique en n'indiquant d'ailleurs que les trois premières strophes de trois vers (sur les vingt que compte la séquence), et ne s'inspirant nullement de l'hymne originale ni de la séquence de Dom Fonteine (vers 1850). Ce faisant, il a réussi un petit joyau polyphonique sans difficultés et très expressif.